Chaque année, la journée mondiale de la santé mentale qui se déroule le 10 octobre est l’occasion de mettre en lumière cette thématique. Témoignages, interviews de professionnels, zoom sur des initiatives, voici quelques articles qui ont fait l’actualité à cette occasion !
Témoignages
Maladies psychiques : témoignage d’un Clermontois frère de schizophrène, France Bleu
L’interview d’Etienne qui raconte l’entrée dans la maladie de son frère, l’importance de l’acceptation pour sa famille qui a dû revoir les "projections qu’elle se faisait pour lui", et la nécessité de bien comprendre les troubles psychiques pour éviter les conflits. Il raconte aussi comment son frère vit aujourd’hui plus sereinement avec la maladie et a retrouvé goût à des activités.
Oui faut l’acceptation [...] on se projetait par rapport à ses études et ça a fait un peu comme une fracture de la jambe, crac, mais le souci c’est qu’une fracture de la jambe on connaît, y a une broche, une rééducation, on sait que ça va remonter assez rapidement au même niveau, les maladies psychiques c’est difficile à se projeter dans le temps parce que y a des choses qui existent, mais c’est difficile de voir l’avenir après, on a tendance à parler de deuil, mais c’est faire le deuil des projections qu’on faisait pour lui
"J’étais toujours complètement perché" : rencontre avec Maxime, bipolaire, Konbini
Dans cette longue interview à Konbini, Maxime 26 ans, président de l’association "Bipolaires, et fiers, et fières", revient sur son parcours avec la maladie, depuis le diagnostic jusqu’à son rétablissement. Il parle de ses projets, et notamment de la création d’une "maison" qui faciliterait la sortie d’hospitalisation.
Son objectif : faire passer un message d’espoir et dire que "c’est complètement possible de vivre avec cette maladie, faut juste trouver son rythme et son équilibre et après : roule ma poule". "Il faut apprendre à connaître sa maladie, l’apprivoiser. Quand on se connaît par cœur, on va beaucoup mieux."
Journée mondiale de la santé mentale : « Quand je me sens déprimée, je ne cherche plus à fuir », l’Obs (réservé aux abonnés)
Elles sont juriste, assistant social, employée et retraité. Comme un Français sur cinq, ces personnes ont connu un ou plusieurs épisodes dépressifs au cours de leur existence. A « l’Obs », elles racontent leurs tentatives pour s’en sortir, combien ce combat a été difficile et combien chaque victoire est précieuse.
Initiatives pour déstigmatiser
La Mad Pride défile pour déstigmatiser les maladies psychiques, Rfj
Cet article de Rfj revient sur la Mad Pride Suisse qui s’est déroulée le 10 octobre dans les rues de Genève, un cortège festif visant à déstigmatiser la maladie psychique.
Il est temps de pouvoir parler de santé mentale comme on parle de santé physique, de pouvoir dire qu’on souffre de dépression ou de schizophrénie comme on dit qu’on souffre d’un cancer ou d’une maladie cardiaque, soulignent les organisateurs.
1 Français sur 5 touché par la dépression au cours de sa vie, Psychologies
Retour sur la campagne lancée par la Fondation Deniker qui met en scène dans un court-métrage Antoine, atteint de dépression. Celui-ci vise à sensibiliser et montrer ce qu’est la dépression, l’importance également des idées reçues autour de cette maladie, et termine sur la possibilité de se faire aider pour aller mieux !
Les personnes déprimées souffrent ainsi d’une double peine, la maladie et la stigmatisation. Sensibiliser à la dépression est une nécessité pour soigner précocement et mieux.
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Séries, immersions et hashtags : parler des troubles mentaux aux jeunes, La Provence
Cet article met en lumière plusieurs initiatives qui sensibilisent les jeunes aux troubles psychiques : la campagne de la Fondation Deniker sur la dépression avec son teasing sur Instagram, la réalité virtuelle, des séries, le recours à des influenceurs, etc.
Les jeunes qui ont des troubles psychiques ne sont pas différents des autres : c’est sur les réseaux sociaux qu’ils s’informent en majorité. Si on veut leur parler, il faut adopter leurs codes et dépoussiérer l’image de la santé mentale, qui fait parfois peur", explique Jean-Victor Blanc, psychiatre adepte des références à la culture pop, interrogé par l’AFP à l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale jeudi.
Pop et Psy : Jean-Victor Blanc parle des troubles psychiques à travers la pop culture, Brut
Sur Brut, Jean-Victor Blanc, psychiatre décrypte en vidéo 5 exemples de clichés sur les troubles psychiques dans les films.
"le personnage du Joker qui est un personnage et un film extrêmenet intéressant, du point de vue psychiatrique ça correspond à rien du tout, c’est une chimère de pathologies psychiatriques et neurologiques [...]
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Offre de soins et parole de professionnels
Santé mentale : restons conscients et conscientisés, La Presse Canada
En dehors des journées mondiales de la santé mentale, l’auteure de l’article appelle à ce que la santé psychique sorte de l’ombre, et au delà de la nécessité de communiquer sur le sujet, d’en faire également une priorité du budget de la santé. Elle y rappelle qu’il est possible de se rétablir d’un trouble psychique et que différents dispositifs et prises en charge peuvent faciliter ce processus.
Le dépistage et le traitement précoces réduisent également la probabilité que les troubles de santé mentale deviennent chroniques. Parler des troubles mentaux est important et nécessaire pour briser les tabous. Mais, en dehors des tabous, il y a l’importance de l’accès aux soins adéquats.
Dépression, nos conseils pour s’en sortir, France tv info
Cet article donne la parole au Pr Llorca qui présente plusieurs prises en charge pour faire face à la dépression en fonction de son niveau de gravité : traitements médicamenteux, psychothérapies, etc.
Mais dans tous les cas, la dépression est bien une maladie qui doit être prise en charge médicalement. "On ne dit pas « ça va passer avec du repos » à une personne qui souffre d’infarctus, ce devrait être pareil pour quelqu’un qui souffre de dépression" explique le docteur Llorca.
Journée mondiale de la santé mentale : art-thérapie à l’hôpital Jean-Wier, Rfi
Ce reportage donne la parole aux encadrants et aux usagers de l’atelier d’art thérapie à l’hôpital Jean-Wier.
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