Caroline Cellard (professeur de neuropsychologie) et Amélie Achim (professeur de psychiatrie et neurosciences) de l’Université Laval, ont organisé une demi-journée consacrée aux solutions pour contrer la stigmatisation en santé mentale.
Elles voudraient que l’espoir soit au centre des réflexions et que les difficultés identifiées soient vues comme des cibles à traiter plutôt que comme un fatalité.
Aussi, en tant que personnes concernées, Luc Vigneault et Marie-Eve Côté ont insisté sur le fait qu’il faudrait prêter l’oreille à ceux qui subissent la stigmatisation afin qu’ils trouvent les solutions qui leur conviennent.
Suzanne Péloquin croit que les proches doivent être associés aux solutions :
"La stigmatisation emprisonne le potentiel, il est essentiel d’unir nos actions !"
Enfin, Le Pr Nicolas Franck a explicité pourquoi la lutte contre la stigmatisation requiert de larges actions de communication. Il a proposé de viser une cible très large et de toucher le grand public. Il faudrait faire en sorte que chacun se sente concerné par la santé mentale en tant que dimension de notre santé, au même titre que la santé du cœur ou de la peau. Jusqu’à maintenant nombre des actions de déstigmatisation se sont centrées sur les troubles, dans le but de renoncer aux stéréotypes qui leur sont associés.
Que chacun se sente progressivement concerné par la santé mentale permettrait d’appréhender ce sujet sans crainte et sans préjugé, y compris lorsqu’il est question des troubles.