Une pratique hybride physique et cognitive, comment allier les deux
L’intérêt de cette discipline réside dans l’alliance de ces deux pratiques : les échecs ♟️ et la boxe anglaise 🥊. Le chessboxing se révèle être un duel physique, psychique et cognitif intéressant car il alterne des phases d’activité intenses sur ces trois plans. Outre la dimension purement physique, une gymnastique intellectuelle se met en place. Cette médiation sollicite de nombreuses ressources cognitives et notamment l’élaboration de stratégies, aussi bien au cours de la partie d’échecs, que lors des rounds de boxe.
Des objectifs de bien-être et une grande adaptation
Une importante prise en compte de l’autre s’impose aux pratiquants, qui doivent être en mesure de comprendre et de s’adapter rapidement et constamment à leur adversaire et leur environnement. Le chessboxing va permettre à l’individu de s’engager dans un processus d’affirmation de soi, de gestion de son rapport à l’autre mais également de son rapport à soi. En mobilisant à la fois le côté physique et cognitif, un travail complet est amorcé dans une optique de bien-être bio-psycho-social
Un outil à proposer selon le stade de rétablissement
Il est conseillé de proposer le chessboxing durant la quatrième étape du rétablissement, soit pendant la période de reconstruction afin de consolider l’affirmation de soi.