CONFiture maison, saison 4, épisode 17

Voici les chouettes créations de cette semaine :

Actualité : les températures sont négatives. Qu’est-ce qui pourrait nous réchauffer le cœur ?
Evasion : Des montagnes enneigées. Des traces d’ours. Un.e apprenti.e trappeur.se. Un voyage existentiel.
WTF : Courge paresseuse et potiron farceur.

Comme chaque semaine, il est possible de proposer une thématique libre.

Thématique actualité, Anonyme

Jeremiah Johnson, Vincent Riot-Sarcey

Thématique libre, MFB

Gaspard ULLIEL est décédé, et, je suis touchée par sa disparition. Il a été extrêmement sensible,délicat, circonspect, dans certains de ses rôles : « Yves Saint Laurent », « Juste la fin du monde ».
Pourquoi un artiste a réussi à me bouleverser par sa vie professionnelle et par sa vie privée ?
C’est sans doute tout l’art du cinéma d’activer des émotions.
Aujourd’hui, je me sens triste.

Mardi après-midi, Vincent Riot-Sarcey

Thématique libre, Nabil Foudil

Le pull en laine

Tu voulais savoir pourquoi je n’enlève jamais ce fichu pull en laine.

Ce n’est pas si simple de le retirer. J’ai perdu l’habitude de l’enlever.

Je le porte toujours, sans savoir m’en détacher. Ils trouvent ça ridicule, je le sais.

Ils nous dévisagent souvent, moi et mon pull usé. Du coup, assez souvent, je préfère m’esquiver.

Alors, enfermé chez moi, bien éloigné du reste, je peux le retirer.

Il cache mes cicatrices, souvenirs du passé, petit pull adoré.

Et quand je les regarde, je suis bien obligé de me remémorer tout ce qui s’est passé.

C’est souvent assez triste et assez douloureux. Tu me parles souvent de les soigner à deux.

Peur de partager la douleur. J’ai aussi peur que tu aies peur.

Peur de faire peser sur toi une partie de ce poids. Peur que cela te fasse du mal. Bref, cela ne va pas.

Je me bats avec des fantômes. Fantômes qui n’existent que pour moi.

L’impression que ça ne compte pour personne, sauf toi.

C’est alors qu’avec tes gestes, tes mots qui savent rassurer, tu m’aides enfin à pouvoir l’enlever.

Et tu regardes mes cicatrices, elles ne sont pas si vilaines que ça.

Tes mains parcourent alors mon corps, et tu te loves contre moi.

Même dans le plus doux de mes rêves, je n’osais imaginer ça.

Tu m’expliques alors que tout se partage. Bonheurs et souvenirs malheureux.

D’après toi les choses sont bien moins lourdes à deux.

Promis, je ne mettrais plus ce pull lorsque nous sommes juste tous les deux.

Je ferai l’effort tant que je le peux.

Monsieur Courge et Monsieur Potiron, Vincent Riot-Sarcey

Une fleur pour se réchauffer le cœur, Vincent Riot-Sarcey