Replay AFRC 2025 - Une édition consacrée à la déstigmatisation
La stigmatisation constitue une barrière puissante au rétablissement des personnes concernées.
Elle peut s’infiltrer dans nos pratiques cliniques, malgré notre engagement professionnel.
Bien que les conséquences délétères de la stigmatisation soient étayées par les résultats de nombreux travaux scientifiques, elles restent méconnues et encore bien trop peu prises en compte. Or de nombreuses actions destinées à agir sur ses causes ou à en réduire les effets ont montré leur efficacité. Pour qu’elles soient complétement efficaces, il est nécessaire qu’elles portent à la fois sur l’environnement, afin de le rendre plus inclusif, mais aussi sur les personnes concernées par l’autostigmatisation afin de leur permettre de ne plus se définir par les troubles et leurs incapacités.
Dans le cadre de ce colloque, nous avons eu la possibilité de repenser nos repères. Intégrer pleinement la notion de rétablissement, c’est reconnaître qu’une vie pleine de sens est possible au-delà du diagnostic. C’est aussi accorder toute la place aux approches fondées sur les données probantes, comme la remédiation cognitive, qui contribuent à renforcer les facteurs de protection. Cela implique également de tisser des ponts entre les savoirs. Les personnes vivant avec un trouble de santé mentale sont les premières expertes de leur vécu. Le maillage des savoirs cliniques, scientifiques et expérientiels est non seulement une richesse, mais une nécessité.
Les sessions plénières de la matinée ont porté sur les savoirs expérientiels et les différents champs d’expression de la stigmatisation. L’après-midi a été consacrée à 6 ateliers mettant en valeur des initiatives destinées à réduire la stigmatisation et des nouveautés dans le domaine de la remédiation cognitive.
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- Le reste des vidéos sera publié dans les prochains jours
Les conférences et les différents ateliers ont abordé ces thèmes avec ouverture, humanité et rigueur. Ce colloque se veut un espace de convergence. Un moment pour apprendre, oui — mais aussi pour se questionner, s’ouvrir, et surtout, s’engager.
