CONFiture Maison, Saison 3, Episode 22

Cette semaine, les participants ont été invités à créer autour de ces thématiques :
Actualité : C’est la rentrée !
Que souhaiterais tu mettre dans ta nouvelle trousse ?

Évasion : Quels seraient votre itinéraire si les rues changeaient de nom sur le chemin de la maison.

WTF : Vous êtes un dinosaure, le quel ?

Thématique actualité, Jean-Michel

Des bas de contention... la crise de la trentaine you know ?

Ma trousse-barque de la rentrée, L’Ourse

Mon dinosaure à moi, Audrey

Quand j’ai lu cette thématique, mon cerveau s’est vidé. Je ne connaissais aucune espèce de dinosaures et donc n’avais pas la moindre idée de celui qui me correspondait. J’avoue avoir cherché sur google le dinosaure le plus stupide et le résultat était le Stegosaurus. Mais je me suis dit que j’allais être plus sympa avec moi, pour une fois. J’ai donc cherché à passer des tests ou quizzs et le résultat était.......stegosaurus.
Donc, je voulais mettre en lumière un genre extrêmement rare de dinosaure que l’histoire n’aura pas retenu, honte à elle. Le Bisonosaurus ou aussi appelé (par les plus rageux et haters) le flemmosaurus. Il était inoubliable mais oublié de tous. Il n’était pas comme les autres, il était différent. Sa façon de vivre, ses pensées ne plaisaient pas à tout le monde. Il avait une façade dure, difficile d’accès.
Il passait beaucoup de son temps à se reposer, se coucher dans l’herbe. Il vivait généralement seul, pas par envie mais parce qu’il était incompris de tous et donc abandonné. Il portait tout le temps des lunettes pour faire croire qu’il était sérieux mais c’était un comique et bon enfant, en plus tout le monde savait que c’étaient des faux verres. Il était très naïf mais ne donnait sa confiance à très très très très peu de monde. Ça lui arrivait d’être trop positif, au point où ça en devenait presque lourd. Faut dire qu’il n’était pas très léger, non plus......Il mangeait de tout, tout le temps et sans modération. Il ne s’arrêtait pas. Jamais. C’était un bon vivant qui avait un regard positif sur l’avenir.
Il avait un cœur en or et s’il pouvait, il aurait donné tout son amour à tout le monde.
Il avait un physique très intimidant, peu de dinosaures n’osaient s’approcher de lui donc il devait souvent faire lui-même le premier pas. Il faisait des câlins en signe de salutations et pour dire au revoir. Pour montrer qu’il était heureux et triste. Peut-être que c’était sa façon à lui de ne pas montrer ses émotions. Il préférait cacher son visage qu’il n’aimait pas du tout. Ce qui fait que très peu des siens n’acceptait son amour. Il en avait beaucoup beaucoup à donner mais peu pouvaient ou voulaient le recevoir. Il se disait qu’il devait probablement les étouffer avec ça et donc refoulait sa propre personnalité. Il a doucement commencé à être plus dur avec les autres, autant qu’il l’était avec lui-même. Il pleurait d’être seul, exclu des autres. Il n’acceptait plus de lui ce que les autres avaient rejeté.
Puis, quand la météorite est arrivée et a détruit toute son espèce, il n’a pas duré longtemps.
Il n’a pas supporté le traumatisme que cela lui a causé et s’est laissé partir.
Il a rejoint le paradis des dinosaures et a pu donner tout son amour à ses semblables.
Il me fallait vous conter l’histoire de ce petit Bisonosaurus pour qu’il puisse vivre à travers ces lignes et qu’il sache qu’il a au moins marqué l’esprit d’une personne, même si ce n’est que moi.
Maintenant, je pense que c’est assez évident, au moins pour moi, du pourquoi j’ai choisi ce dinosaure et pas un autre.

Le rigolotosaure, Vincent Riot-Sarcey

Thématique actualité, Isabelle

Ma trousse remplie de rêves pour rêver, d’une mappemonde pour m’échapper, de pensées exaltantes pour planer, d’une horloge qui rétrécit les heure de cours...l’école m’ennuie tellement...

Une rentrée toute en douceur, Vincent Riot-Sarcey

Moi, le petit dinosaure

Je m’appelle DINNO , je suis un tout petit dinosaure.
Je vis sur terre.
Je suis assez joli, je porte de jolis vêtements pour montrer toute ma dignité.
Je souris car j’aime beaucoup les enfants. Je leur raconte de drôles d’histoires. J’y mets tout mon coeur et toutes mes émotions. Ca les amuse beaucoup. Ils se mettent à rire, puis à imaginer plein de choses, à parler avec maman, parler, parler…..
Puis vient l’heure de s’endormir, le petit livre se referme, mais maman à promis de retrouver le petit dinosaure demain soir. C’est sûr !
Bonne nuit et faites de beaux rêves.

Mon Everest à moi, Audrey

Je suis tout en-bas de la montagne. Je regarde tout le chemin qu’il me faut parcourir pour accéder au sommet. J’avoue que je me décourage vite parce que je me persuade que je n’y arriverais pas. J’essaie de taire ces mauvaises pensées et m’approche. Je commence à monter mais redescends immédiatement. Je ne comprends pas pourquoi. Têtue comme je suis, j’insiste mais ne cesse de me casser la figure. Cela me frustre et me remplit d’une colère. J’essaie de réfléchir à un moyen de grimper sans m’écrouler par-terre. Je ne trouve pas et m’énerve contre moi-même. Et je me rends compte que je n’ai pas le matériel qui me permet d’avancer. C’est peut-être la raison qui m’empêche de progresser. Je vais chercher tout ce qu’il faut et tente une autre fois de gravir cette montagne. Je ne tombe plus mais cela prend beaucoup de temps. Je fais des petits pas de fourmis. Une pierre dégringole et me fait tomber car je ne l’avais pas vue. Me revoilà au pied de la montagne. Encore une fois ! Je commence vraiment à perdre patience et je suis très tentée de rentrer chez moi, en sécurité, où je ne risque pas de me faire mal. Je me calme, je prends une grande inspiration et continue d’essayer. Mon ascension se fait lentement mais j’évite la deuxième pierre. Pour quelle raison tous ces maudits rochers me tombent dessus ?! Au moins, je peux les anticiper. Je continue à gagner du terrain quand un arbre me dégringole dessus. Ma surprise est à son maximum et je m’aplatis sur le rocher. Je ne tombe pas mais ne progresse plus, ce qui est une petite victoire. Maintenant, je monte, l’angoisse au ventre, ne sachant pas quelle bricole va me tomber sur la tête. Apparemment, cette montagne ne veut pas que j’atteigne son sommet. Mais je n’abandonne pas, peu importe la difficulté. J’ai compris que je devais passer par là et rien ne me fera changer d’avis. Je prends mon courage à deux mains et à deux pieds et je continue mon ascension. Mes jambes se mettent à trembler et mes bras n’ont plus de forces. Je m’arrête, une énième fois, pour manger et me reposer. Je ne regarde surtout pas en bas. Je n’ai pas le vertige mais le vide me met mal à l’aise. Je me dis que j’ai tout mon temps pour escalader cette montagne. Que ça peut se faire en plusieurs étapes. Que ça va probablement me prendre toute ma vie pour cheminer jusqu’au sommet mais que rien ne m’empêche de profiter de la vue en attendant. De toute façon, j’ai deux options. Soit je tombe, soit je vole. Et si je tombe, je recommencerais jusqu’à ce que je vole. Donc, je n’ai aucune pression à me mettre, je ne suis pas pressée. Je veux prendre mon temps pour me reposer car c’est la chose la plus importante à faire. Je profite de l’instant présent et de tout le chemin que j’ai parcouru jusqu’à maintenant. Je me félicite de ne pas avoir abandonné quand je n’avais que cette pensée à l’esprit. L’ascension est longue et semée d’obstacles mais elle en vaut la peine. Elle est essentielle, salvatrice et elle fait grandir. Elle n’est pas obligatoire mais fortement recommandée. Il n’y a pas d’évolution sans elle. Il n’y a pas de révélations sans elle.
C’est mon Everest à moi. Je me le promets, à coups de crampons, je gravirais la montagne.

L’intranquille, Vincent Riot-Sarcey

Au long cou, Dinohome

Le chemin, Vincent Riot-Sarcey