CONFiture Maison, Saison 3, Episode 19

Cette semaine, les participants ont été invités à créer autour de ces thématiques :

Actualité : Les éclairs sillonnent le ciel, l’orage vrombit, quel est votre regard sur la tempête ?

Évasion : « Ce qui n’est pas visible n’est pas invisible » montrez-nous ce que vous voyez entre les lignes de votre quotidien.

WTF : Cassoulet !

WTF, Syrphe

A chaleur
Écrasante
Misère de cassoulet.

EVASION, Syrphe

L’invisible
Nourrit
Le visible
Au quotidien.

ACTUALITÉ, Syrphe

Un ciel
D’éclairs
De tonnerre
De vent et de
Tempête.

L’écoute, MFB

Petit texte, Isabelle

Poésie coup
De poing
Une
Plume
S’envole

A visage découvert, Audrey

Qu’est-ce que je pense vraiment de moi ?
Qu’est-ce que je vais devenir ?
Ais-je un avenir ? Je ne le vois pas.
Je tombe, autant en amour que dans le vide.
Je me laisse tomber. Je n’essaie même pas de me tenir à quelque chose. Je ne le veux pas. Je veux sentir cette sensation qu’on éprouve quand on sait déjà ce qu’il va se passer mais qu’on le fait quand même. Même si c’est dangereux. Je veux prendre ce risque-là.
Ma chute est lente et irréversible.
Personne ne vient me sauver, c’est comme s’ils me regardaient couler. Me noyer.
Je ne sais pas nager, pourquoi ais-je voulu essayer ?
J’ai peur de ce que je vais trouver en-bas.
La seule réponse plausible et réaliste est le sol. C’est probablement ce qui m’attendait depuis tout ce temps.
C’est mon destin, m’éclater au sol. Me casser la figure. Dégringoler. Vais-je me relever ?
J’ai oublié de vivre, d’exister, d’être moi. J’ai oublié que j’étais aussi importante. Que j’en valais un peu la peine.
J’ai oublié de m’accepter, de m’aimer. De prendre soin de moi. Je ne sais pas comment faire. Je ne sais pas si je vais réussir. C’est le travail de toute une vie, toute ma vie.
J’ai oublié que je n’étais qu’une jeune femme, perdue dans le monde qui l’entoure. Perdue entre ce qu’elle veut et ce que les autres veulent d’elle. Mais sait-elle vraiment ce qu’elle veut ? Essayant sans cesse de se chercher mais toujours se perdant. Sans jamais trouver son chemin, celui qui la ramènera à qui elle est vraiment. Mais sait-elle vraiment qui elle est ? Elle s’est perdue, il y a tellement longtemps, que je ne suis pas sûre qu’elle se soit déjà vue en tant qu’elle-même. Qui elle était vraiment. Peut-être qu’elle l’a su mais qu’elle a préféré oublier parce qu’elle n’a pas aimé ce qu’elle a vu.
J’ai peur de tout et de rien.
De vivre et de mrir.
D’aimer et d’être aimée.
De grandir et de vieillir.
D’être malade et de guérir.
De ce que les autres pensent vraiment de moi.
De ce que les autres ressentent pour moi.
De mes sentiments et de mes émotions.
De ce que je ressens pour lui.
Ça me fait peur parce que ça prend beaucoup de place dans ma tête. Un peu trop. J’aime ce que je ressens pour lui. J’aime être amoureuse de lui. A tel point que j’écris sur lui. Tout le temps, en ce moment. Je ne peux pas m’en empêcher. Une partie de lui va vivre dans mes lignes éternellement. Je ne voudrais le ressentir pour personne d’autre que lui. Il est beau autant à l’intérieur qu’à l’extérieur même s’il ne le voit pas. C’est ma plus belle rencontre et la plus belle personne que je connaisse. J’aimerais seulement qu’il se voit comme je le vois. Qu’il se voit à travers mes yeux pour qu’il rencontre enfin la personne qu’il est vraiment et qu’il a oublié qu’il était. Il y a tellement de choses que je pourrais écrire sur lui. Je pourrais en faire des livres.
C’est un beau sentiment, l’amour. Ça effraie mais ça donne tellement envie.
Vivre, quelle aventure extraordinaire et effrayante et injuste et cruelle et merveilleuse, tout à la fois.
Remplie d’espoirs et d’envie, je ne sais que faire de tout ça. Toutes ces émotions qui tourbillonnent en moi tel un ouragan prêt à sortir et tout ravager sur son passage. C’est une cocotte minute prête à siffler et à tout exploser.
Elles veulent sortir, crier, hurler, me montrer qu’elles existent et qu’elles sont importantes aussi. Me faire reculer, me faire avancer. Me faire danser. Plonger dans une flaque d’eau en tongue. Chanter à tue-tête. Rire et pleurer.
C’est dur d’écrire tout ça et de l’admettre honnêtement mais qu’est-ce que ça fait du bien !
A visage découvert, j’ose ôter le masque que je porte depuis trop longtemps déjà. Et ça fait un bien fou !!!!

La métamorphose, Vincent Riot-Sarcey

Zorro Cochon est arrivé ! Vincent Riot-Sarcey

Thématique libre : La palme d’or 2021, MFB

Nous avons récemment parler du thème de l’écoute, dans le cadre radio canût de confiture maison.

Titane est le titre du film, mais aussi l’histoire d’une jeune fille, très jeune fille qui n’est absolument pas écoutée par son père. En voiture pour couvrir le son de sa voix, il met au plus fort le son de la radio.

Adulte titane sera dans une très grande souffrance, son entourage sera également victime de sa souffrance.

Puis un jour, elle choisit un nouveau destin, elle parle, elle est écoutée, respectée, absolument respectée…..

J’ai appris que la communication se compose de 80 % d’écoute.
L’écoute active développe respect et confiance en l’autre.

J’ai aimé ce film, tout est dit dès le début du film, alors soyez bien à l’heure, ne rater pas le début.

Douce tempête, Bicblue

Santé, Jean-Michel

Je ne pensais pas avoir de problème,
Et pourtant, rien n’est plus comme avant ;
Face aux épreuves on n’est pas tous les mêmes,
Il faut revenir à la vie tout doucement.

J’ai malgré moi, tout foutu en l’air,
Ce n’est pas si facile de prendre soin de soi ;
Je me sens patraque, je suis en galère,
Les jours défilent et ne se ressemblent pas.

Les cris de panique et les étourdissements sont les symptômes
De cette irréalité qui vit en moi ;
Je subis ma vie tel un fantôme,
Passée la porte de cet endroit qui n’existe pas.

Écris pour rire, et cris de rage,
Voici l’enfer, qui se présente à toi ;
Bousillé, écarlate, en plein naufrage,
La tête haute, ne pleure pas.

Étoile qui brille, lumière et émoi,
Envie de survivre, mais n’y arrive pas ;
Éclats de rires, je reprends mon combat,
J’avance, mais n’oublie pas.

Humeur de la ville, Vincent Riot-Sarcey