CONFiture maison, saison 2, episode 17

Cette semaine, les participants été invités à créer autour de ces thématiques :
Thématique actualité : Des concerts test vont être organisés par le Ministère de la Culture. « Indochine » est le groupe qui a été choisi. Michel nous demande s’il est possible de s’endormir sans écouter Indochine. Et vous, qu’est-ce que cela vous évoque ?
Thématique évasion  : Choisir une photo/un objet, un ticket de ciné, de métro, de boulot, une fringue, un plaid, un truc qui traîne et partir de cette chose pour la décrire, évoquer un souvenir, une émotion lié à ce truc qui reste chez nous pour quelque chose.
Thématique WTF : Yoyo.

Découvrez leurs participations !

Capitaine Flam

Est-il possible de s’endormir sans écouter Indochine ? Oui ! Ou plutôt, il n’est pas possible de s’endormir en écoutant Indochine. Mais pourquoi ? Parce que la richesse émotionnelle des chansons d’Indochine empêche de sombrer dans le sommeil. C’est scientifiquement prouvé (je ne peux pas partager les recherches scientifiques en question). Les cobayes de ces recherches ont essayé, même 3 nuits par semaines, mais se sont heurtés à la force ardente des chansons. Même Morphée s’y est cassé les dents. D’ailleurs Nicola et Boris ont écrit une chanson à son intention (Morphine, sur l’album Alice & June, au cas où vous cherchiez le titre). Les paroles sont très claires : « Si on pouvait finir par s’endormir, mais ça ne suffira pas, et tu sauras ce qu’il nous reste à faire, des baisers noirs sous la mer »…
Au final, non, il n’est pas possible de s’endormir en écoutant Indochine ; à moins qu’il soit possible à Kali Jones de vaincre Bob Morane. Mais on sait que non !

Je suis dans la rue, je marche seule, Audrey

Je suis dans la rue, je marche seule.
Au fur et à mesure que j’avance, ces souvenirs me reviennent en mémoire. Je vois le ticket de mon tout premier concert (bon, pour être honnête, c’est le deuxième mais je le compte comme le premier). J’ai assisté au concert de Marillion avec mes parents. C’était mon premier mais pas le dernier. Je me souviens de tous. Chaque fois, j’en garde un très bon souvenir et la sensation que ce moment est passé beaucoup trop vite. J’avais l’envie qu’ils continuent jusqu’au bout de la nuit. Je serais resté jusqu’à la toute fin. Ou qu’ils continuent éternellement. Être avec mes parents et écouter notre groupe jouer devant nous, pour nous.......
Je continue mon chemin, remplie de bonnes émotions et vois une affiche de vente des ateliers thérapeutiques du pôle nature du Vinatier. Je la prends et me souviens de tous ces supers moments passés en Horticulture et du bien fou que cela m’a fait. Me rappeler de ces moments me remplit d’une bonne nostalgie et du chemin parcouru depuis. Ces souvenirs liés à l’activité et aux personnes seront gravés en moi à tout jamais.
Je me sens toute légère et avance d’un pas joyeux sur le chemin que je continue de tracer chaque jour. Ce chemin a beaucoup de brouillards et d’obscurité mais je ne cesse d’essayer d’avancer. J’ai peur de me prendre un mur dans la figure ou de me tromper de direction mais tous les souvenirs que j’ai récolté et que je garde précieusement avec moi, chez moi, en moi, me rappellent que la vie est précieuse et vaut la peine d’être vécue. Que le plus important n’est pas la destination mais le chemin parcouru pour y arriver. Que je peux y arriver. Que j’ai envie d’y arriver. Que j’y arriverais, peu importe où.

Yoyo, Vincent Riot-Sarcey

Cet oiseau bleu..., MFB

C’est un oiseau bleu ciel posé à côté de moi dans mon bureau.
C’est le souvenir des hirondelles que mon grand-père affectionnait tant.
C’est le souvenir des petites maisons en bois qu’il construisait pour elles, posées sur un arbre.
Je pense à mon grand-père qui a construit ma vie.
A ce moment précis, je pense que je me suis sentie légère et heureuse, parfois, et grâce à lui.

Le dimanche, on allait à la messe à 11H15 et on chantait ensemble, c’était joyeux, je me sentais bien. Puis, mon grand-père préparait le repas du soir. On mangeait généralement de la purée ou des pâtes enrichies avec du gruyère, avec une salade, et, pour finir un gâteau que ma grand-mère avait fait de ses propres mains. C’était vraiment chouette, on partageait ce repas avec mes cousines, mon oncle et ma tante adorés.

Au printemps, accompagnée par mon grand-père, on allait s’asseoir dans l’herbe fraîche et bien verte, sous un arbre et on écoutait le chant des oiseaux, l’eau du ruisseau qui coulait, on ressentait la chaleur du soleil mêlée du vent frais. C’était très agréable. Assis à côté de moi, il m’a dit « regarde comme on est bien « . On avait rien et on avait tout. Je n’ai jamais oublié ce moment. Je vois encore le sourire radieux de mon grand-père.

Penser à tous ces moments de bonheur me fait du bien.

MFB

La peluche qui parle, Vincent Riot-Sarcey

Bar fermé et petite pépée, Vincent Riot-Sarcey

MFB