SISM, édition 2019 : Santé mentale à l’ère du numérique

Les Semaines d’information sur la santé mentale (SISM) s’adressent au grand public. Chaque année, citoyens, associations, professionnels organisent des actions d’information et de réflexion dans toute la France. En 2019, elles se dérouleront du 18 au 31 mars autour de la thématique Santé mentale à l’ère du numérique.

A partir de ce thème annuel fixé par le Collectif national des SISM, chacun peut prendre l’initiative d’organiser une action !


Quelques précisions sur la thématique 2019 :

Depuis la démocratisation d’internet dans les années 1990, les technologies de l’information et de la communication (TIC) ont touché toutes les sphères de notre société. La santé mentale est aussi concernée par ce virage numérique. En plus d’assister au développement exponentiel d’outils divers et variés, nous constatons que le numérique a un impact global sur la santé mentale.

Les usages d’internet ont fait évoluer aussi bien notre santé mentale que notre vision de la santé mentale. Immense plateforme d’informations, espace de partage des savoirs et de démocratisation de la connaissance, le web est aussi un lieu idéal pour favoriser l’entraide via les réseaux sociaux et les blogs d’usagers. Ces outils encouragent le développement de nouvelles formes d’empowerment des personnes. Autant de supports pour aller vers le mieux-être de chacun et le rétablissement des usagers en psychiatrie.

Au-delà d’internet, les multiples technologies disponibles sont désormais employées au service de la santé mentale. On parle alors de la e-santé mentale, que l’OMS définit comme « les services du numérique au service du bien-être de la personne » et qui englobe notamment :

  • Les applications de santé et de bien-être pour les patients et les citoyens en général : suivi de traitement, hygiène de vie, objets connectés, etc.
  • Les nouveaux outils numériques au service des pratiques médicales et de la prévention : consultations et aide à distance, réalité virtuelle appliquée aux soins, intelligence artificielle (algorithmes par exemple), jeux vidéo éducatifs, etc.
  • La formation en santé : MOOC, e-learning, etc.
  • Les blogs, réseaux sociaux et forums.

Mais l’évolution des usages des technologies de l’information et de la communication peut aussi être une source potentielle de mal-être : cyberharcèlement aux conséquences parfois dramatiques, cyberdépendances (aux écrans, aux jeux vidéo, etc) à tous les âges de la vie. A cela vient s’ajouter une vigilance particulière nécessaire face à la surproduction et la surconsommation d’informations (infobésité) de qualité variable. Le décryptage et le filtrage des contenus relatifs à la santé mentale nécessitent une réelle pédagogie pour sensibiliser les utilisateurs et les accompagner vers la maturité digitale.

Découvrez la suite dans l’argumentaire des SISM