CONFiture Maison, Saison 4, Episode 26

Cette semaine, les participants ont été invités à créer autour de ces thématiques :
Actualité : Le festival Chaos Danse propose en ce moment au Théâtre Astrée une multitude de spectacles qui se rejoignent autour du thème « Laissez les corps parler ». Racontez-nous ce que dirait un corps qui danse.
Plus d’infos pour profiter du festival ici : https://theatre-astree.univ-lyon1.f...

Évasion : Qu’est-ce que vos rêves attrapent ?

WTF : « Les étiquettes ce sont uniquement pour les confitures »

La danse rend libre, Vincent Riot-Sarcey

Un corps qui danse, MFB

Un corps qui danse c’est beau.
C’est la liberté, le mouvement qui raconte une histoire de sensations, d’émotions, de sentiments.
C’est la douceur, la délicatesse mêlée de précision.
C’est extrêmement touchant, captivant.
C’est l’histoire d’un corps qui bouge tout simplement, et, c’est tout simplement exceptionnel.
C’est de l’art à regarder jusqu’à se sentir touché, bouleversé, transformé jusqu’à devenir un peu de cette délicatesse qui pousse à aimer.
Danser c’est aimer, c’est fêter l’importance du corps.

Je ne sais pas, The Wanderer

Je ne sais pas quoi écrire. Il n’y a rien de nouveau ni d’excitant qui se passe dans ma vie. Je n’ai plus d’inspirations, mon papier blanc reste blanc, sans aucun nouveau trait.
La seule inspiration qui me restait......je préfère ne pas écrire dessus, c’est douloureux.
Je suis prise dans une tempête et je ne suis plus la capitaine de mon bateau. Il part à la dérive et je ne sais pas quoi faire.
En ce moment, je n’ai rien envie de faire, juste me réfugier à l’intérieur de l’appartement dans lequel je vis et ne plus en sortir.
Comme je disais, rien d’intéressant.
Je suis immobile, paralysée par la peur de la réalité et de mon avenir.
Je préfère me cacher dans mes illusions illusoires. Rester dans ce monde utopique où tout me réussit. Où tout ce que j’entreprends est un succès. Où je m’accepte telle que je suis et je m’aime. Où mes parents sont fiers de moi. Où je me sens bien dans mon corps et dans ma tête. Bref, tout l’inverse de maintenant.
Donc, oui, je n’ai rien à écrire mais je le fais parce que j’aime ça. Même si c’est du vide et du superflus... Même si ce n’est pas un énième discours d’encouragement, remplit de joie et de positif. Je n’ai rien de tout ça à écrire. Je n’ai rien de tout ça à raconter.
Je suis une jeune femme banale et ennuyante, qui erre dans sa vie, à la recherche de l’amour d’elle-même et d’un rêve qu’elle ne peut atteindre. Qui s’échappe et s’éloigne d’elle de plus en plus.
Je ne sais pas quoi écrire alors j’écris un texte sur le fait que je n’ai rien à écrire.

Rêves, L’Ourse

Telle une pince de fête foraine, je tente de les attraper
Telle une pince de fête foraine, je passe toujours à côté
Pourtant, j’essaye encore et encore
Je compte bien les capturer avant l’aurore !

Dreamer boy with stars in the head, Vincent Riot-Sarcey

Qu’est ce que nos rêves attrapent, Marthe



ονειρικός διάλογος, Audrey

Dialogue rêvé en grec
Audrey est dans son lit, elle essaie de dormir.

Audrey : Un mouton......dix moutons........soixante moutons........vingt milles moutons.......dix milliards de moutons..............
Rêve : Bonsoir, chère Audrey, tu m’as appelé, j’arrive.
Audrey : Tu es censé représenter mes rêves, c’est ça ?
Rêve : Exactement.
Audrey : Ce qui est logique, vu qu’il fait partie de mes rêves.
Rêve : Alors, jeune enfant, que veux-tu me demander ?
Audrey : Je suis une jeune femme.
Rêve : Même les adultes sont des enfants face à leurs rêves. Quelle est ta question ?
Audrey : Pourquoi tu continues à prendre cette apparence alors que ce n’est plus un rêve réaliste ?
Rêve : Parce que tu l’aime encore.
Audrey : Oui et je l’aimerais toute ma vie. Mais j’ai d’autres rêves aussi et j’ai l’impression qu’ils ne deviendront jamais réalité. Comment tu fais pour tenir et être encore là ?
Rêve : L’espoir, mon ami ne me quitte pas. Regarde.

Rêve montre à Audrey un livre d’où on peut apercevoir le mot espoir sur la page de couverture.

Rêve : Il m’aide à continuer à avancer, à toujours avoir des envies pour l’avenir. Peu importe le temps que ça te prendra, tu y arriveras. On est là pour te filer un coup de main, nous. Tu n’es pas toute seule.
Et il y en a une autre qui veut te voir.

Un clone d’Audrey apparaît. Tout minuscule.

Amour de soi : Je représente l’amour que tu te portes. Je suis minuscule mais il ne tient qu’à toi de me faire grandir. Ce n’est pas facile et c’est extrêmement long mais pas impossible.
Audrey : Pff, j’ai l’impression de recevoir une leçon.
Rêve : On veut seulement te faire comprendre que toi et toi seule peut nous faire devenir réalité ou nous lire ou encore nous faire grandir. Tu es la seule qui peut faire quelque chose. Nous, on croit en toi. C’est grâce à ça qu’on arrive à survivre à travers toi. Ton envie, ta passion, tes désirs, ton courage et ton amour de toi. Ce n’est pas une leçon, juste l’apprentissage de tes outils intérieurs. Ceux que tu as près de toi et qui n’attendent que d’être utilisés. Alors, fais-en bon usage !
On se retrouve dans tes rêves.

Audrey se réveille, le sourire aux lèvres et la force d’en réaliser quelques-uns.

Étiquette man, Vincent Riot-Sarcey

Prince charmant se transforme en crapaud, Tsilia

Elle cru rencontrer au détour d un faubourg
son prince car il était charmant,
Très avenant,
Pour lui la galanterie,
N était pas une plaisanterie
Elle lui fit confiance,
Lui fit des confidences
Une fois sous le charme
Elle lui offrit son âme
Mais trêve de faux semblant
Elle s est offerte à lui
Ainsi vint la pluie
Qui d un prince charmant ne laissa que les habits,
Son naturel apparu
Quelle ne fut sa déconvenue
Vert et visqueux il était
Sous un masque jusqu’alors il se cachait
Elle n eu plus qu’à oublier,
ces instants qu’elle avait passé
avec ce prince qui de charmant n avait finalement rien,
même pas une once de décence,
pour lui avouer que c était fini,
que la seule chose qu’il voulait c était la mettre dans son lit.
L affaire faite, il savait déjà qu’il voulait disparaître,
même si il lui avait fait croire qu’il l aimait de tout son être.
Illusion désillusion désolation
Cette histoire est terminé
ainsi qu’elle avait commencé,
pauvre princesse en mal d amour, attends son tour.

Citations (in)hospitalières (en psychiatrie), Lee

La Bergeronnette de la paix, Vincent Riot-Sarcey