CONFiture Maison, Saison 4, Episode 22

Pour ce nouvel épisode de CONFiture Maison, les participants ont été invités à créer autour des thématiques suivantes :

Actualité : Le 1er mars est la journée mondiale des compliments, complimentons !

Évasion : : Sur une île déserte vous emportez un bilboquet,un livre,un yoyo,comment organisez-vous vos journées ?

WTF : Vie ma vie d’opossum

Tom est amoureux, Vincent Riot-Sarcey

Sunny day, Jean-Michel

Je ne sais quoi dire, par où commencer,
Quand on a peur de s’enfuir, il faut savoir avancer,
Des mots ou des délires, qui ne cessent d’agresser,
Te dire ou bien écrire, que j’aimerais savoir m’envoler,
Histoire d’un sourire, un geste à peine esquissé,
Qui fuit à l’avenir, par crainte de s’enlacer,
J’y pense encore sans en rire, ça commence à me manquer.

Histoire triste qui n’avait pas bien débutée,
Le reproches et les non-dit, pullulent tels des abcès,
On se ment pour faire semblant, tu sais parfois, mieux vaut rire qu’en pleurer,
Et puis existe encore loin de tout ça, crois-le ou non, ça va aller.

La fureur de l’opossum, Vincent Riot-Sarcey

Mes compliments favoris, MFB

« Que vos dessins sont beaux monsieur RIOT »
« Tu as de jolis cheveux »
« Ta tenue est très belle »
« Tu as bien progressé dans ton travail »
« Vous avez beaucoup de culture »
« J’aime avoir votre avis »
« J’ai confiance en vous »
« J’aime lorsque vous êtes là »
« Votre repas est délicieux »
« Quelle belle journée »

Exposition Hyperréalisme, Isabelle

Photographies réalisées à l’exposition « Hyperréalisme : Ceci n’est pas un corps » à la Sucrière de Lyon.

Là, Jean-Michel

Et si tout devenait possible ? Si on savait ce qui se passait là ? Atmosphère indicible, je sens que quelque chose ne va pas.
Il fait jour. Du moins c’est ce que l’on croit. Et puis se dresse le mur, je te vois, mais n’entends pas.
Il est bientôt l’heure. D’aller s’asseoir, non loin de là. L’oreillette telle une armure, passent des cris qui ne passent pas.
On appelle depuis le couloir. Et puis j’entends la porte claquer derrière moi. C’est ainsi que l’on se retrouve, prisonnier d’un après que l’on ne reconnaît pas.
J’ai cru percevoir des choses.
J’ai imaginé que ce serait facile.
Seulement, lorsque l’on vit dans la psychose, on traîne ses chaînes, plus ou moins docile.

Idée, Jean-Michel

Il se pourrait qu’un soir,
Et la lune ne brille pas,
Se croiser sans jamais se voir,
Chemin se trace sous tes pas.
Il se pourrait encore
Qu’on oublie pourquoi l’on s’en va,
On attend des années alors
Une amitié, ou rien de tout cela.
Et si on sortait dehors,
Voir ou entendre le son de ta voix,
Et on perd des années d’efforts,
Animal qui court, mais ne s’enfuit pas.
Je crois que je saurais dire,
Lire, crier, ne pas sentir,
J’exprime des mots sans accords,
Instant brisé, sommeil, et alors…