CONFiture Maison, Saison 4, Episode 11

Pour ce nouvel épisode de CONFiture Maison, les participants ont été invités à créer autour des thématiques suivantes :
Actualité : Fête des Lumières ! Profitons de l’évènement pour célébrer les lumières de nos vies, tout être vivant ou non qui nous illumine de sa présence.
Évasion : Je suis un oiseau de ville, quel paysage je vois au-dessus des toits ?
WTF : Pourquoi ?

Mon illumination, Wanderer

Je vois cette petite lumière qui m’attire. Elle est différente de toutes les autres. Elle me donne foi en l’humanité, en la vie. Cette lumière est dans ma vie depuis presque trois ans. Je la prend dans mes mains et son nom est écrit. Je comprends pourquoi celle-ci est la plus importante. Ma plus belle rencontre. La plus belle lumière d’entre toutes. Je la garde et l’emmène partout avec moi. Elle me tient chaud et m’aide à me relever quand je suis bien bas. Oui, c’est assez égoïste, je l’admets. Je ne veux pas la lâcher, j’ai peur de la partager au cas où quelqu’un l’emporterait loin de moi. Je ne pourrais pas le supporter. Je mets tout mon amour pour lui dans cette lumière, juste pour lui. Il illumine mes jours quand ils paraissent sombres. Il me fait rire quand j’ai juste envie de pleurer. Il me partage des petits bouts de sa vie et je l’emmène un petit peu voir la mienne. Des moments partagés rien que tous les deux. Des souvenirs en commun parce qu’on est si différents que cela nous lie. Cette lumière, sa lumière, je l’emporte avec moi. Elle est en moi partout où je vais.

Crèche masquée, Isabelle

Light my fire, Vincent Riot-Sarcey

L’oie Parceke, L’ourse

Pourquoi ? Nabil Foudil

Mon enfant intérieur

Traçait d’un mouvement doux

Dans le sable ce mot.

Me tenant derrière lui,

Le voyant attristé,

Je me mis à chanter.

Dans une langue étrangère,

Que nous seuls comprenons,

J’ai pu le rassurer.

Le serrer dans mes bras,

Le sentir apaisé,

M’a procuré une paix

Que j’avais tant cherchée.

En effleurant le masque

Que j’avais trop porté,

Celui-ci se brisa.

Il sembla étonné.

Quand il vit mon visage,

Il fût comme fasciné.

Sans que je ne dise un mot,

Il comprit qui j’étais.

Et comme je le berçais,

Enfin, il s’endormit.

Repose-toi, bout de moi.

Le cauchemar est fini.

Tu ne seras plus seul.

Seul, face à toutes nos peurs.

Ensemble, on cheminera

Doucement vers le bonheur.

Un oiseau de ville, Vincent Riot-Sarcey

Pourquoi ? MFB

Pourquoi j’aime la vie, et, pourquoi je n’aime pas certaines personnes ?
Parce qu’ils sont irrespectueux.

Pourquoi j’aime penser ?
Parce que je découvre des solutions et ça me met en joie.

Pourquoi je n’aime pas faire le ménage ?
Parce que je ne veux plus être cendrillon.

Pourquoi j’aime lorsque c’est propre ?
Parce que c’est beau.

Pourquoi j’aime les pâtes ?
Parce que c’est tout simplement bon et ce n’est pas cher.

Pourquoi j’aime la délicatesse ?
Parce que ça me fait tellement de bien.

Pourquoi je ris ?
Parce que j’ai retrouvé la joie.

Pourquoi je ne pleure plus ?
Parce que j’ai grandi.

Pourquoi je dois être libre rapidement ?
Parce que je dois être responsable pour recommencer à vivre.

Pourquoi Noël ?
Pour que je redevienne l’enfant que j’étais avec mes précieux petits cadeaux.

Pourquoi le COVID ?
Pour faire avancer la recherche et faire des rencontres.

Pourquoi je crois ?
Parce que je pense toujours aux personnes que j’aime.

Pourquoi avons nous des bras ?
Parce que nous avons besoin de réconfort.

L’oiseau du toit, Meido

WTF : Pourquoi ?, Lilian

C’est la question ultime. Celle qu’on se pose, consciemment ou non, pour donner un sens à notre vie, l’aiguiller comme un Shinkansen devenu fou qui s’insère, tonitruant, dans le métro Tokyoïte.

À vrai dire, on s’en fout pour l’une ou l’autre des raisons suivantes :

Soit on s’en branle, de la question, et on l’ignore.

Soit on s’en moque, qu’il n’y ait pas de réponses, et on fait comme si de rien n’était.

Oui mais voilà, certains sont plus sensibles à cette interrogation. Ça peut dériver à l’obsessionnel.

Quézaco ? Conseils et méthodes pour se divertir, à la Pascal, d’un problème ontologique factuel :

  • manger de façon gourmande et excessive : l’indigestion est un problème à court terme. Le long terme, et donc le pourquoi, est relégué au dix-septième et avant dernier plan.
  • lorgner les filles (mignonnes) ou les garçons (charmants) qui passent dans la rue. Le banc est un emplacement stratégique. Le journal troué au niveau des yeux n’est plus de grande utilité depuis une cinquantaine d’années. Préférer des lunettes de soleil.
  • boire de l’alcool : à double tranchant, certains l’ont mauvais, d’autres joyeux. Testez vous en répondant à ce quizz Doc*****mo. (résultats à prendre avec des pincettes. Si vous arrivez à saisir les pincettes, c’est que vous n’avez pas assez bu).
  • boire de l’eau : si vous en buvez beaucoup, mais vraiment beaucoup, votre envie d’uriner vous distraiera 2 min toutes les 30 minutes. Restera 14/15ème de votre temps pour déprimer.
  • (uniquement pour les hommes !) rejoindre un camp d’entraînement à la virilité. Ça pullule sur le net et ça vous abrutira suffisamment le cerveau.
  • partir cultiver du quinoa dans les hauts plateaux du Tibet : si vous esquivez les patrouilles chinoises, vous pourrez expérimenter la « Anti-boomer way of life ». Dommage pour vous, le quinoa ne pousse pas en altitude.
    L’option conférence sur les bienfaits de l’eau de glacier de sommets de 8k vous permettra de financer votre retour en France, où vous serez accueilli en héros par toute la team « compost et alternative radicale intersectionnelle de sorcellerie ».

Extrait du livre : to become an ethic, optimistic and friendly future user of death.

Pourquoi les adultes sont-ils si vieux et pas marrants, Vincent Riot-Sarcey

Valérie et son nounours, Vincent Riot-Sarcey

8 Décembre 2021, Florence







Automne 2021, Florence


Ciel, Florence





Ponts en soirée, Florence





Poteaux, Florence