CONFiture Maison, Saison 3, Episode 9

Cette semaine, les participants ont été invités à créer autour de ces thématiques :

  • Actualité : Demain est la journée mondiale de l’Environnement, quel lendemain lui souhaiteriez-vous ?
  • Évasion : Les supers héros ont des supers pouvoirs, moi, je renverse à chaque fois ma tartine du mauvais côté. Et vous, est ce que vous des supers pouvoirs pourris ?
  • WTF : Des lignes, que des lignes, rien que des lignes...

Découvrez leurs participations !

Thématique environnement, Jean-Michel

Parler à la Terre,
Lui chanter une chanson,
Les souvenirs d’hier
Se confondent dans nos « pardon ».
Nous étions si fiers,
Nous avons perpétué notre destruction,
Oh toi, ma tendre Mère,
Je souhaite que refleurissent mes illusions.
Je te dédie cette fleur,
Pauvre petit paradis de Nature,
Je m’en vais diffuser mes valeurs,
Mes rêves, loin de ces ordures.

Petite improvisation et surtout la photo de ce joli Hibiscus rapporté d’un we dans le Sud, j’ai eu le coup de foudre. Il me fait une fleur chaque jour, qui s’ouvre le matin, et fane le soir.
Alors je sors mon transat, et je me pose devant cette fleur. Je l’observe, et la prend en photo, pour en garder un souvenir impérissable. Elle me fait du bien, ça change du gris du balcon. Je lui donne à boire pour qu’elle se porte bien, et même le chat apprécie son odeur !

Dimanche soir, Vincent Riot-Sarcey

Des lignes, MFB

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Un jour couleur d’orange, Vincent Riot-Sarcey

Des lignes de pates, MFB

Portrait, Participation libre, Jean-Michel

Jean Michel est ton ami,
Quand il donne l’heure, il sourit,
Jean Michel est très gentil,
Dylan est son meilleur ami,
Sa passion : la photo ;
Il aime sortir quand il fait beau !
Et si à Dylan on fait les yeux doux,
Oh, Jean Michel sera très jaloux !
Ensemble, ils vivent des aventures,
La chasse au grimoire n’était pas une sinécure,
Heureusement, tout s’est bien fini
Et les malveillants, s’en retournèrent au Paradis !
Jean Michel ne plaisante pas ;
Il transpirerait fort, avec un enfant dans les bras,
Jean Michel est un fidèle compagnon ;
Il aime rire, le soir sur son balcon !
Il traîne parfois quelques pensées sombres,
Il résout des casse-têtes sans encombre,
Il déteste faire ses courses ;
Bien malin qui lui tirera sa bourse !
Jean Michel est une extension de moi ;
Jean Michel vit non loin de là,
Un jour, de Dylan il s’est séparé ;
Le pauvre hère en a eu le cœur brisé.

Une vie plate, Audrey

Une ligne est plate, droite et sans saveur. Elle est banale, commune. Elle se balade au milieu des autres lignes droites. Elle aimerait être déformée, pour essayer de voir la vie autrement. Elle se sent seule, surtout quand elle voit les beaux triangles. Eux, ils sont stylés. Eux, ils ont de la classe. Et puis, elle aime beaucoup les angles droits qu’elle n’aura jamais. Ah, les perpendiculaires, eux ils ont une belle vie. Ils sont remplis d’angles droits. Quelle veine ! Mais elle croise régulièrement ce beau rectangle qui lui fait de l’œil. Quel charmeur, celui-là ! Il ne s’en rend même pas compte. Il n’aime pas ce qu’il est. Il se sent plus proche des lignes droites mais se sent indigne d’elles. Il pense qu’elles méritent mieux qu’un banal rectangle comme lui. Il y a une ligne droite particulière qu’il a remarqué mais il n’ose rien lui dire. Il préfère garder pour lui ce qu’il ressent. Il se protège de toutes déceptions. Alors, il préfère faire comme si ce n’était rien, comme s’ils n’étaient pas fait pour être ensembles. Comme s’il ne ressentait rien pour elle. La ligne droite, elle, se sent ignorée. Elle voit bien les signes qu’il lui envoie. Il n’est pas intéressé par elle. Il préfère passer son temps avec son amie, la ligne parallèle. Ils font des projets ensembles, passent beaucoup de temps tous les deux. Ils n’ont pas de place pour une banale et petite ligne droite comme elle. Et puis, elle ne se sent pas à la hauteur. Elle les trouve tellement meilleurs, bien plus beaux et intelligents qu’elle. Elle sait qu’elle ne vaut rien. Ce n’est qu’une petite ligne droite, après tout, et rien d’autre. Alors, elle ne montre rien, elle passe du temps avec eux parce qu’elle les aime bien. Mais elle sait qu’ils vont prendre des chemins différents et se séparer, comme à chaque fois. L’histoire se répète. Dans 20 ans, ils ne se verront plus et elle n’aura que leurs souvenirs qu’elle gardera avec elle partout où elle ira. Le rectangle, lui, est inconscient de ce qui se passe dans les pensées de la ligne droite. Il la trouve drôle, un peu comme tous ceux qui la côtoient, mais la trouve-t-il intelligente et intéressante ? Seul lui le sait. Et la ligne droite aimerait vraiment beaucoup le savoir mais avec toutes ces lignes qu’elle voit et qui sont pareilles qu’elle et sûrement meilleures, elle le doute fortement. Il a l’embarras du choix, pourquoi la choisir elle ? Elle essaie d’être positive mais elle aurait aimée être une ligne parallèle. Peut-être qu’il l’aurait préféré comme ça. Après tout, c’est une ligne parallèle qu’il semble avoir choisit. C’est avec une ligne parallèle qu’il passe beaucoup de son temps. Et elle, la pauvre ligne droite, ce n’est qu’une simple ligne. Une ligne parmi beaucoup d’autres lignes. Encore des lignes, toujours des lignes.

Participation libre, à deux pas de là, Jean-Michel

Ils pouvaient se voir, mais ne s’entendaient pas,
L’un des deux s’en allait, à deux pas de là,
Ils s’aimaient, mais ils ne se touchaient pas,
Quand l’un lui manquait, l’autre ne pouvait tomber dans ses bras,
Histoire triste de ces deux âmes séparées,
Se réunissent en silence et leurs cœurs enlacés,
Voulaient crier des mots impossible à prononcer,
Un jour durant, par le vent s’est fait emporter,
Ils aimaient contempler les paysages débordants de fleurs,
Quoi qu’il puisse se passer, ils ne craignaient pas la douleur,
Des étoiles dans les yeux, et goûtent mille saveurs,
Étoile s’est brisée dans le souvenir de l’homme rieur,
Chaque jour passe et l’autre pense à l’un,
Instants si vite oublié où il pouvaient se tenir la main,
Passe les heures et reste du chagrin,
Souvenir de deux être réunis, deux qui deviennent un.

Des lignes pour un arbre de vie, Vincent Riot-Sarcey

Sujet libre, Tsilia

J ai un élan de poésie un relan de maux, des mots à gogo, je ne sais pas quoi dire, je sais quoi écrire, je voudrais chanter, si seulement j étais en paix, mais je suis en combat, contre ma maladie je me bat, plus jamais elle ne m aura, c est ça mon mentra. Je suis perdu, je dois me mettre à nu, montrer mes cicatrices, pour qu’enfin tout glisse. Tout soit serein, C est ça mon dessin. J écris chaque jour une nouvelle page, chaque mois un nouveau chapitre.
Si seulement je pouvais changer la couleur de mon stylo, j’aurais du style haut. Si seulement j avais une âme sœur je saurais à quoi je rime, pourquoi je trime, pourquoi je vis, pourquoi je ris, pourquoi j ecrie , pour qui j ecrie. Ma vie avance, je ne sais pas si C est dans le bon sens. J espère avoir pris le bon chemin, qu il n y aura pas trop d embûches, et même s il y a des bûches, je les brûlerai, j en ferait un feu de joie, un feu de camp, j arrêterai le feu à temps, qu il ne brule pas ma forêt, j ai le droit à mes secrets, mon jardin d éden je le trouverai.

The magic touch, Vincent Riot-Sarcey

Mes courses au supermarché où la volonté d’en finir...(et vite !!), (Wonder) Delphine

Ont marqué l’Histoire ? Superman, Batman, Catwoman...Et moi alors ??!! A l’image de ces Super Héros, je ne revêt peut-être pas une cape supersonique, je ne possède pas de bras bionique, je n’ai pas un œil de lynx qui fait scanner, je ne sauve pas des millions de vie à la seconde mais je suis moi, d’une banalité surprenante me fondant dans le décor jusqu’à me faire oublier. Notamment lorsque je m’aventure à la conquète du supermarché. Ainsi, j’ai le pouvoir étrange de conduire systématiquement un caddie qui a la roulette qui couine, si par chance je tombe sur un caddie à qui il n’en manque pas une ! Et c’est parti ! Pour les courses en folies... !

Pas moins de 3 heures à arpenter les allées à la recherche de mes denrées et produits ménagers...Question de survie... Je commence par reconstituer mon stock de papier WC en choisissant la promo X 48 rouleaux absorb’ plus... ensuite, bien évidemment comme un loi universelle je tombe sur le produit qui manque pourtant il était écrit et souligné de deux traits sur ma liste... J’apprendrai à faire sans ou bien avec l’équivalent en qualité moindre... immanquablement au rayon des produits frais, impossible d’accéder aux yaourts tant le monde grouille en ce samedi matin... je renonce, dépitée, il me reste un morceau de gruyère dans le frigo... ça fera l’affaire... quand j’aperçois la dernière barquette de fraises, je me rue jouant des coudes et bousculant mes concurrents et ainsi, je manque d’un chouia la glissade sur le sol jonché débris alimentaires... la gariguette m’échappe ! Regardant furtivement autour de moi, à droite, à gauche si personne ne m’a vu, penaude, je me rétablis, décoiffée et boiteuse, un peu endolorie et décide coûte que coûte que oui ! Je finirai mes courses... ! Durant mon périple, des émotions me gagnent, allant des pleurs au dépit en passant par la honte ou encore la colère. La soif et la faim m’atteigne... la fatigue m’épuise...

N’y pouvant plus ! Je me rend à la caisse ou une autre épreuve m’attend... celle de la patience dans un premier temps avec le changement de caissière bien immanquablement puis vient la confrontation à celle-ci, pourtant annoncée sympathique, m’annonçant brutalement et sans ménagement une somme indécente pour des yaourts que je ne mangerai pas et des fraises qui raviront d’autres papilles... Je ne vous parle pas du code barre absent qui retardera un peu plus ma quête de victoire sous les yeux déconfits des autres clients peu indulgents et soupirants... Comme il se doit, je rachète un sac que je décline dans mon coffre de voiture en de nombreux coloris... !

Non, je ne ferai pas cette fois-ci l’arrondi solidaire... ! Malgré la pression ambiante...Ereintée et le visage aux traits marqués, je touche au but et ramène mon maigre butin à domicile...

Alors je vous en prie, ne me dites pas que je suis comme tout le monde... et oui ! Moi aussi, héroïne comme Marvel, j’ai des super pouvoirs... et malgré les épreuves, joueuse et combative, conquérante je m’affronte à ce supermarché qui m’impressionne au-délà de mes maux... !

Des lignes, rien que des lignes, Lee Antoine


1.La version texte pour les lecteurs d’écran : https://docs.google.com/document/d/1rKOS0JPg2WYPPhRjcMmDiGxyf1Ww8rHC4v_qab1KnqE/edit?usp=sharing

1.Ma participation à #JUNEsaispas qui sera en évolution durant le mois de juin : https://docs.google.com/document/d/1aSj0PI7eSic9SiI078Rc0tzB_-NqPEpKJIf3VRrAm7s/edit?usp=sharing