Chaque année, dans le cadre du Diplôme Universitaire de Psychoéducation, les étudiants réalisent un mémoire de fin d’études. Ce mémoire leur permet de développer un outil de psychoéducation en lien avec les besoins des usagers qu’ils rencontrent au quotidien dans leur pratique. Les thèmes sont donc aussi variés que les besoins des usagers. Cette année, les étudiants ont développé et mis en œuvre : un programme de prévention des rechutes, un programme sur le stress adapté aux équipes mobiles, un programme sur l’utilisation des écrans chez les enfants et adolescents, un programme de prévention du suicide dans une unité d’hospitalisation de courte durée, un programme sur la vie affective et la santé sexuelle, un programme sur l’alimentation, et enfin un programme sur les troubles dépressifs et anxiodépressifs.

Chaque année, nous mettons en ligne les meilleurs mémoires de la promotion, afin que d’autres étudiants et professionnels puissent en bénéficier pour développer leur propre programme de psychoéducation. Vous pouvez y accéder en cliquant sur le titre du mémoire qui vous intéresse.

Programme de psychoéducation ’La prévention des rechutes’ chez un groupe de patients adultes suivis pour psychose chronique au sein d’un hôpital de jour par Marina Cahen

Infirmière en psychiatrie depuis dix ans, Marina Cahen a pu observer le nombre important de rechutes et d’hospitalisations multiples que connaissent certain-es usagèr-es, souvent en lien avec des ruptures médicamenteuses. C’est ce constat qui l’a incitée à créer un programme de psychoéducation destiné à prévenir les rechutes chez les usagèr-es d’un hôpital de jour. Une réunion avec les membres du personnel du service a montré leur enthousiasme pour le programme, et a permis de réfléchir ensemble aux thématiques abordées (ajout d’une séance sur la nutrition, par exemple). Dans ce mémoire, Marina Cahen nous présente ce programme de sa genèse à sa mise en place et à son évaluation, en indiquant en outre des pistes de réflexion pour développer la psychoéducation sur son pôle hospitalier.

Programme de psychoéducation aux équipes mobiles : « Agir sur mon stress » par Julien Cornier

Infirmier en psychiatrie depuis une dizaine d’années, Julien Cornier exerce depuis peu au sein d’une équipe mobile pluridisciplinaire. Le déploiement des équipes mobiles s’inscrit dans un contexte de promotion institutionnelle de la réhabilitation psychosociale, approche pour laquelle la psychoéducation est un outil essentiel. Avec ce travail, Julien Cornier a voulu proposer un programme de psychoéducation adapté aux conditions d’exercice des équipes mobiles. Dans ce mémoire, il présente tout d’abord son parcours et l’équipe dans laquelle il exerce avant de présenter le programme développé : « Agir sur mon stress. » Cette présentation s’appuie sur des apports théoriques sur les concepts de stress et de rétablissement, suivi d’une discussion sur la conception et le déroulement du programme, cas concrets à l’appui.

Bénéfices d’un programme de psychoéducation des familles sur la qualité de vie, l’état dépressif et le temps d’utilisation des écrans des enfants par Emmanuel De Melo-Goncalves

Infirmier en hôpital de jour pour enfant et adolescents, Emmanuel de Melo-Goncalves a réalisé que les conseils prodigués aux familles des enfants accompagnés quant à l’utilisation des écrans (ordinateur, télévision, téléphone portable, etc) n’étaient pas suivis et que les familles n’étaient pas accompagnées face à cette problématique. Après des recherches sur le sujet effectuées avec des collègues, il a décidé de développer un programme de psychoéducation spécifique, qui fait l’objet de ce mémoire. Le programme a été conçu autour de trois objectifs : diminuer le temps d’écran des enfants ; (2) améliorer l’état dépressif des participants ; (3) améliorer la qualité de vie des participants. Ce mémoire présente la genèse du projet, une description des séances, mais aussi une analyse statistique des résultats ainsi que des vignettes cliniques et des pistes de réflexion quant aux difficultés rencontrées et aux améliorations à prévoir.

Mise en œuvre du groupe de psychoéducation « GPS - groupe de prévention du suicide » sur l’Unité d’Hospitalisation de Courte Durée au CH Saint Jean de Dieu à Lyon par Clara Le Crom

La littérature indique que le risque de passage à l’acte suicidaire est important dans les périodes de post-hospitalisation, et que ce risque est 6 fois plus élevé pour les personnes prises en charge en UHCD par rapport à la population générale. Interne en psychiatrie et stagiaire en UHCD, Clara Le Crom a développé un programme de psychoéducation qui vise à conduire les patient-es à développer une démarche active concernant leur trouble et améliorer leurs capacités de gestion autonome de la crise, cela à travers l’acquisition de connaissances générales concernant la crise suicidaire mais aussi concernant les facteurs déclenchants et les ressources propres à la personne. Ce mémoire présente d’abord l’unité dans laquelle l’auteure exerce avant d’aborder la conception et la mise en œuvre du programme de psychoéducation GPS. Le programme est ensuite analysé, et des pistes d’amélioration sont dégagées, comme par exemple l’emploi d’une personne pair-aidante comme co-intervenante.

Programme de psychoéducation : « Toi Émoi » - vie affective et santé sexuelle, un mémoire par Pauline Milliard et un mémoire par Diana Ferrreira

Infirmières case manager au sein d’un Centre Référent de Réhabilitation Psychosociale, Pauline Milliard et Diana Ferreira ont souhaité développer un programme de psychoéducation autour de la vie affective et de la santé sexuelle après avoir remarqué que celles-ci étaient absentes des programmes d’Éducation Thérapeutique des Patients proposés au Centre. Après de nombreuses lectures et discussions avec l’équipe pluridisciplinaire du Centre, le programme « Toi Émoi » a pu être conçu et mis en place pour des patient-es ayant des plaintes sur le plan de la vie affective et de la santé sexuelle ou présentant des difficultés ou des risques dans les relations à l’autre. Les objectifs du programme sont nombreux, retenons par exemple : déstigmatiser la vie affective et la santé sexuelle, faciliter l’accès à l’information et aux soins, promouvoir la santé sexuelle dans toute sa bienveillance. Ces mémoires présentent le parcours du programme, de sa genèse à sa conception et sa mise en œuvre. Ils présentent des résultats statistiques ainsi que des pistes de réflexion. Une labellisation ARS sera par ailleurs demandée dans le futur, afin d’inscrire ce programme parmi ceux déjà labellisés que le centre d’exercice des auteurs propose.

Mise en place d’une intervention de psychoéducation en centre de jour : « Qu’est-ce qu’on mange ? » par Julie Pourcelot

Ergothérapeute en institution médico-psychiatrique, Julie Pourcelot intervient sur diverses activités de groupe ou individuelles (cuisine thérapeutique, bilan fonctionnel, etc). Intéressée par la psychoéducation, elle a développé un programme autour de l’alimentation suite aux réponses à un questionnaire à destination des patient-es et des professionnel-les. Les objectifs principaux du programme développés sont : apprendre à manger équilibré, respecter l’hygiène alimentaire, prévenir les maladies métaboliques, améliorer la qualité de vie. Ce mémoire présente notamment l’élaboration du programme avec un déroulé des séances proposées ainsi que des perspective d’amélioration telle que l’ajout d’informations sur l’activité physique.

Mise en oeuvre d’un programme de psychoéducation en Hôpital De Jour adulte pour personne souffrant de troubles anxio-dépressif et dépressions chroniques sévères par Léa Zerbib

Léa Zerbib est infirmière dans un hôpital de jour qui souhaite développer les soins orientés rétablissement et obtenir une labellisation en tant que structure de réhabilitation psychosociale de proximité d’ici quelques années. C’est dans cette optique, mais aussi suite à des demandes d’information sur leur trouble de la part des patients, qu’elle a développé le programme de psychoéducation présenté dans ce mémoire. L’objectif principal du programme est de favoriser le rétablissement des patients en les rendant acteurs de leurs soins, en luttant contre la stigmatisation, et en renforçant l’auto-détermination. Le programme, qui contient 10 séances, se veut interactif avec notamment une séance autour des médicaments sous forme de jeu de société.

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