Cette semaine, les participants sont invités à créer autour de ces trois thématiques :

• Thématique "évasion" :
  Qu’ils soient réels ou imaginaires, racontez-nous vos rêves !
• Thématique "trace du corona" :
  En ce lendemain de fête de la musique, faites-nous part des musiques et des paroles qui vous font vibrer durant cette période.
• Thématique "WTF/ un peu barrée" :
  Imaginez un texte ou une oeuvre en utilisant les expressions ou mots que vous aimez pour leur sonorité ou originalité, sans vous préoccuper du sens !

Les créations des ateliers d’écriture

J’aime la farigoule qui dégoule, les pois cassés étonnés et les réponses en quinconce.

J’aime les saperlipopettes, salopettes, les poètes pas trop prophètes et certaines chouettes bicyclettes.

J’aime les bigres, foudres, gargantuesques tout comme les malotrus, les mectons, les jeunots. Sans oubliez les ventripotants, les scogneugneux et les malfaisants.

Qui veut des mimis, des bécots, d’immenses poutous et des gros-tout-court ?

J’aime les mots discrets, les étonnés, les décisifs, les étrangers, les étranges, les inventés, les poétiques, les forestiers, les mystérieux. Les sans-intérêts, les dégradés, les survivants et les rudes, les épineux et les étoilés. Les bruyants et les légers, les joyeux, les timides, les croustillants et les délicats. Les drôles, les souriants et les complexes, les ridicules et les non-sens, les rebondis et les courbeux.

Rêver, je ne fais que ça. Éveillée ou endormie, je ne m’arrête pas. Je les enchaîne les uns après les autres, suivant l’humeur du moment. J’en ai plein la tête, autant de petites étoiles qui illuminent mon ciel sombre. Je dépasse les limites de la réalité, la tord, la transforme et la déforme pour qu’elle convienne à mes règles, à mes envies et à mes désirs. Dans mes rêves, je suis toujours quelqu’un de bien à qui il arrive des choses bien et, quelques fois, extraordinaires. Je suis la marionnettiste. Je peux être ce que je veux d’un claquement de doigt, je suis la capitaine du bateau. Je crois avoir exercé tous les métiers du monde. De détective à actrice, en passant par écrivain (mon dernier en date), j’ai tout fait. J’ai tout vu, j’ai tout vécu. Bien entendu, cela ne dépasse pas l’imagination mais cela me sort du train-train quotidien et permet de m’échapper un peu. De me montrer ce que je pourrais être si je m’en donnais les moyens. Il suffit d’y croire et de travailler pour et tous les rêves deviennent réalité. C’est aussi simple que ça et aussi difficile. Le paradoxe du siècle. Mais mes rêves m’emportent et m’inspirent. Ils me donnent une vision de ce que je veux être. De ce que je vaux d’être. Il n’appartient qu’à moi d’y rendre possible et réalisable.
Dans un certain rêve, je m’enfuis pour me retrouver. Je comprends qui je suis et œuvre à mon bien-être. Peut-être que ma réponse est dans la fuite, dans l’inconnu et de l’autre côté de ce rêve. Celui où il devient possible. Celui où il devient réalité. Ce rêve-là, il m’appelle, il me dit de le rejoindre et de le suivre. Il m’attire autant qu’il m’effraie. Devant lui, je suis comme un chat peureux mais curieux. Dès que j’avance un pas vers ce rêve, je recule de deux. C’est bien connu, j’ai peur de l’inconnu. Je n’arrive pas à voir plus loin que mon doigt de pieds alors regarder devant cet horizon immense de possibilité, j’ai juste envie de me cacher pour l’éternité. Je ne peux nier qu’il m’intrigue beaucoup. Je veux lui tendre la main mais j’ai peur de me blesser. J’ai peur de me faire mal, de me casser la figure. De me prendre la réalité, dans la figure, de plein fouet. Je ne sais pas si je pourrais m’en remettre. Je ne sais pas si je pourrais en guérir.
Je me dis qu’un jour, je pourrais prendre mon courage à deux mains et deux pieds.
Un jour, je le suivrais.........

Faire perdurer les conciliabules
le long des baignades sauvages
et des forêts comestibles

Les faiseurs de trop
anéantis de poésie
baissent le ton

Les singeries et les billes en terre
Les cris et le portique
et la directrice aussi

Des bretelles en fer forgé
c’est pratique
si on veut

Le Colysée dans
la boule à neige
en équilibre sur l’écran plat

L’enclume , un
objet d’art
et d’essai

Faire des mines
en scooter bleu layette
sinon rien

Une bonne Poire
Les doigts dans le nez
Se regarde le nombril
En faire tout un fromage
C’est mettre son grain de sel
Entre la poire et le fromage

Un froid de canard
Tomber à pic
Peigner la Girafe
Tomber dans les pommes
Se presser le citron
En racontant des salades

Peau de balle
Apporter des oranges
Manger sur le pouce
La bouteille à l’encre
En coulant un bronze
Sans bouger d’un IOTA

Ménager la chèvre et le chou
En tenant la chandelle
C’est compter pour du beurre
Bête comme un chou
Ne pas payer de mine
C’est pas la Mer à boire…

Devoir une fière chandelle
La gueule enfarinée
Et pas sorti de l’auberge
Avec une main de fer dans un gant de velours
Tirer les marrons du feu
En donnant sa langue au chat…

Merci.

J’ ai fait le rêve que la peur me quittait, et, que je pouvais reprendre mon travail. J’étais très
heureuse, souriante, dynamique, déterminée, légère comme une plume. Enfin, ce grand jour était arrivé dans ma vie. J’allais travailler au service des personnes âgées que j’aime beaucoup.

J’ai fait le rêve que je gagnais un million d’euros. Je pouvais m’acheter une petite maison faite de pierres avec de jolis volets en bois de couleur verte. La maison serait au milieu d’ un joli petit parc rempli d’arbres et de fleurs. Il y avait également un joli salon de jardin en bois naturel où je pouvais prendre les repas et également recevoir toutes les personnes que j’aime.

J’ai fait le rêve que j’avais perdu mes deux kilos et, que je pouvais manger un café liégeois glacé, assis à une terrasse sous un arbre un après midi d’été. C’était succulent. Accompagnée de ma fille.

J’ai fait le rêve que je faisais la rencontre d’une délicate personne, et, que je ne vivais désormais plus seule. La vie était belle et heureuse.

J’ai fait le rêve que je partais en vacances au volant d’une cabriolet, je prenais tout le vent frais autant que possible.

Voici tous mes rêves que je partage avec les participants.

Un de mes plus grands rêves c’ est de l’approcher, de le caresser, de lui faire des câlins et des bisous, de jouer avec lui , de lui donner a manger parce qu’il est si mignon avec sa bouille blanche, ses deux lunettes noires autour de ses yeux qui font des ronds.Des "gobilles" pleines de malice et de tendresse, des petites oreilles noires et sa robe bicolore qui a l’air trop, trop douce. Je le trouve fascinant. J aime a le regarder se déplacer tout pataud, et pourtant je le trouve si élégant.Il est si grand, il a l air si sécurisant. je rêve qu’il est mon meilleur ami, mon protecteur mon confident. Oh ! oui alors, qu’est ce que j’aimerais adopter un panda géant

La fête de la musique a un gout particulier cette année car elle ne réunit pas les gens physiquement.Parce que les petits groupes locaux que j aime a découvrir, n’ont pas pu se produire. Mais qu’à cela ne tienne , la fête de la musique c ’est toute l’année chez moi, tout le temps partout et en tout temps. A la maison , dans la voiture, sur les écrans, dans le casque en promenade ou au fond du lit. En ce moment j aime a écouter ou réécouter , sans doute par nostalgie et avec la frustration de l’annulation des festivals, des groupes , des chanteurs , des musiciens que j ai eu la chance de voir en live par le passé... c est father John Misty, Phoenix, Jesus and ary chain, Pj harvey, Dj shadow mais aussi des plus anciens comme Téléphone, Renaud , Jean jacques Goldman, Francis Cabrel, Serge Gainsbourg, The Cure, Depeche mode, Pulp, Suede, Radiohead, Thiefaine, Sharon jones, Charles Bradley, Divine Comedy etc car j’en oublie certainement et je m’en excuse. Vive la musique, c’est que du bon ça fait du bien à l’ame a toutes les âmes mêmes les plus cabossées

je suis au bout du roulot. Je me sens m en aller en eau de boudin. c’est bête comme chou, mais la c’est la goutte d eau qui fait déborder le vase.je lui ai dit d’aller se faire voir chez les grecs et pourtant on était copain comme cochon, comme cul et chemise. On a remis les pendules a l’heure, j ’ai pas cherché midi a quatorze heure, j ai botté en touche et j’arrete de me mettre martel en tête. Allez, en voiture Simone !! Il est comme tous les jours bourré comme un coing......

"Je rêve d’être avec elle, dans une petite cabane, dans les bois..."

Les créations des ateliers de création

"Un espace libre", Vincent Riot-Sarcey