Cette semaine, trois thématiques ont été proposées aux participants :

Corona/actualité

D’après certains scientifiques, le virus se propage plus lorsque l’on prononce la lettre P. Nous vous invitons à un monde sans P/écrire un texte sans P/ à sauver le monde en arrêtant de prononcer la lettre P.

WTF

Avec l’arrivée de la neige un institut de sondage a recensé une recrudescence des bonhommes de neige. Ils vont prendre le pouvoir… racontez-nous !

Evasion

Portrait chinois

jeu d’écriture qui consiste à continuer une phrase « si j’étais quelque chose, un sentiment, un objet, je serais... » écrire la suite en fonction de ce qui me correspond.

Si j’étais un livre je serais...

Si j’étais un objet je serais...

Si j’étais un plat cuisiné je serais...

Si j’étais un animal je serais...

Si j’étais un pays je serais...

Si j’étais un personnage de fiction je serais...

Si j’étais un film je serais...

Si j’étais une chanson je serais...

Si j’étais un bruit je serais...

Si j’étais un tableau je serais...

Si j’étais la météo, je serais...

Si j’étais une paire de chaussures je serais...

Si j’étais un sport je serais...

Si j’étais une plante je serais...

Si j’étais un microbe je serais...

Si j’étais le ciel je serais...

Si j’étais une odeur je serais...

Si j’étais une texture je serais...

Découvrez leurs participations !

Thématique : Evasion, portrait Chinois, Lotfi Bechellaoui

Si j’étais un livre, je serais son titre
Si j’étais un objet, je serais son sujet
Si j’étais un plat cuisiné, je serais ses épices
Si j’étais un animal, je serais sous l’eau
Si j’étais un pays, je serais le monde
Si j’étais un personnage de fiction, je serais sa chimère
Si j’étais un film, je serais son scénario
Si j’étais une chanson, je serais éternel
Si j’étais un bruit, je serais le silence
Si j’étais un tableau, je serais « dos au mur »
Si j’étais la météo, je serais le beau temps
Si j’étais une paire de chaussure, je serais des Tongs
Si j’étais un sport, je serais l’amour
Si j’étais une plante, je serais vert
Si j’étais un microbe, je serais vivant
Si j’étais le ciel, je serais aux anges
Si j’étais une odeur, je serais son parfum
Si j’étais une texture, je serais nu au soleil…

Un monde sans P, MFB

J’aime cuisiner : du coq aux griottes et vin rouge, des vol-au-vent aux coquilles saint jacques, du civet de lièvre, de la dorade grillée sur le feu, des moules frites, des œufs mimosa, du bifteck haché aux herbes d’occitan, des lasagnes à la viande hachée et sauce tomate, du canard à l’orange, une tourte, du pâté de canard, des cannellonis au bœuf, des soufflets salés, des avocats sauce vinaigrette, des carottes au beurre, des veloutés de courge, de courgettes, du caviar d’aubergines, des tartes aux framboises, au citron, au sucre, au flan vanillé, des choux à la crème aromatisés au rhum, du cake aux raisins et fruits confits, de la mousse au chocolat, de la glace vanille, des roses des sables, de la brioche, des beignets, des œufs à la neige, de la salade de fruits : ananas, orange, mangue, kiwi, banane, framboise, une forêt noire, des gaufres, du cake au chocolat, un saint honoré, des chaussons aux abricots, de la confiture de mûres, de fraises, de mirabelles, de coings, de rhubarbe, de groseilles, d’abricots.

"Ah, si seulement ...", Vincent Riot-Sarcey

Si j’étais un livre je serais « L’île au trésor » de Robert louis Srevenson.
Si j’étais un objet je serais une pipe qui fume pour la paix.
Si j’étais un plat cuisiné je serais un coq au vin.
Si j’étais un animal je serais un loup solitaire dans les grandes plaines d’Amérique du Nord.
Si j’étais un pays je serais le Montana.
Si j’étais un personnage de fiction je serais Robin des bois.
Si j’étais un film je serais « M, le maudit » de Fritz Lang.
Si j’étais une chanson je serais « Monsieur William » de Léo Ferré.
Si j’étais un bruit je serais le son de la flèche qui fend l’air.
Si j’étais un tableau je serais « Le cri » de Edvard Munch.
Si j’étais la météo, je serais un ouragan de sentiments.
Si j’étais une paire de chaussures je serais des bottes de sept lieux.
Si j’étais un sport je serais le kung-fu.
Si j’étais une plante je serais un coquelicot.
Si j’étais un microbe je serais le bacille qui fait tomber amoureux.
Si j’étais le ciel je serais le soleil qui rit le matin.
Si j’étais une odeur je serais l’odeur du hareng séché.
Si j’étais une texture je serais le velours sur la peau de ma bien aimée.

La fleur et l’enfant, Vincent Riot-Sarcey

Je suis une fleur des champs, j’ai la tête levée vers le ciel et je me courbe sous le vent.

J’ai entendu dire qu’une étrange maladie embêtait les gens.

Alors je m’inquiète, j’essaye de faire rire l’enfant qui s’arrête un instant.

Je lui murmure à l’oreille que s’il m’emmène avec lui, il y aura moins de tristesse dans sa maison et que le sourire reviendra sur le visage de sa maman.

Voici mon portrait chinois, Emmanuel

Si j’étais un livre je serais... un ouvrage d’apprentissage sportif imagé
Si j’étais un objet je serais... un casse noix
Si j’étais un plat cuisiné je serais... des escargots apéritif
Si j’étais un animal je serais... un faisan
Si j’étais un pays je serais... l’Islande
Si j’étais un personnage de fiction je serais... superman
Si j’étais un film je serais… La vie rêvée de Walter Mitty
Si j’étais une chanson je serais… Daniel Balavoine – Tous les cris les SOS
Si j’étais un bruit je serais… un moteur de voiture de course
Si j’étais un tableau je serais… le graffiti d’une guitare
Si j’étais la météo, je serais… le froid polaire
Si j’étais une paire de chaussures je serais… des chaussures de marche
Si j’étais un sport je serais… l’aviron
Si j’étais une plante je serais… un framboisier
Si j’étais un microbe je serais… la levure
Si j’étais le ciel je serais… les nuages
Si j’étais une odeur je serais… le santal
Si j’étais une texture je serais… la terre

the happy snowmen invasion day, Vincent Riot-Sarcey

DECLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DU BONHOMME DE NEIGE, Par la Fondation Végane des Bonhommes de Neige de France, Onjü

Art 1 : Un Bonhomme de Neige est un être sensible, qui mérite respect, égard, et soins. Contrairement aux Mœurs et Coutumes en usage dans nos contrées, il n’est pas un objet de divertissement.
Art 2 : Tout être souhaitant intégrer l’Ordre de la Fondation Végane des Bonhommes de Neige de France, devra passer l’épreuve du radiateur ; si le candidat se liquéfie à la chaleur, il sera considéré comme accepté au sein de l’Ordre.
Art 3 : Bien qu’il soit vegan, le Bonhomme de Neige n’a pas le droit de consommer la carotte qui lui sert de nez.
Art 4 : Le Bonhomme de Neige se doit de veiller à sa consommation d’eau, entrant dans sa composition corporelle, car il est un Être écologique.
Art 5 : Le Bonhomme de Neige n’est autorisé à proliférer qu’entre les mois de Décembre et de Février de chaque année, sans quoi sa surpopulation entraînerait des conséquences dramatiques pour les membres de son Espèce.
Art 6 : Le Bonhomme de Neige se doit d’être non violent, et de ne pas utiliser la neige n’entrant pas dans sa composition corporelle pour blesser ses semblables. Il en va de même pour les divers objets naturels matérialisant ses vêtements.
Art 7 : Nous rappelons à la population Autochtone que le Bonhomme de Neige doit rester à l’extérieur de leur habitation, ceci afin de limiter les catastrophes naturelles telles que les inondations, provoquées par la fonte dudit Bonhomme de Neige.

Cela faisait quelques années que nous n’avions pas eu de neige dans Lyon, l’année dernière il est tombé quelques flocons, mais rien de bien affolant. En revanche je me souviens de ce jeudi matin ou je me rendais à mon lieu de stage ; il avait neigé une belle épaisseur de neige, et les citadins, en panique, s’étaient entassés dans les métros. Incroyable, mais vrai. Un véritable problème qui avait entraîné un retard d’environ 30 minutes dans le programme de ma journée. Heureusement, avec la chaleur des moteurs de voiture, cela ne dure jamais bien longtemps. Cette anecdote date de début 2018 si je me souviens bien.
Je déteste la neige en ville, ça fiche le bazar, et puis la neige c’est de l’eau, et on ne le répètera jamais assez, l’eau ça MOUILLE !!

Portrait chinois, Fred

Si j’étais un livre je serais Tao te King de Lao TSEU
Si j’étais un objet je serais une Agathe
Si j’étais un plat cuisiné je serais une tartiflette
Si j’étais un animal je serais une amibe
Si j’étais un pays je serais le tibet
Si j’étais un personnage de fiction je serais Mandraré
Si j’étais un film je serais Silverado
Si j’étais une chanson je serais marquises de Pierre Perret
Si j’étais un bruit je serais un claquement de porte
Si j’étais un tableau je serais la Joconde
Si j’étais la météo, je serais dégagé
Si j’étais une paire de chaussures je serais Santon d’or
Si j’étais un sport je serais l’aïkido
Si j’étais une plante je serais une carotte
Si j’étais un microbe je serais la Covid 19
Si j’étais le ciel je serais ensoleillé
Si j’étais une odeur je serais une flatulence
Si j’étais une texture je serais du cuir

*

Il y a deux théories le Big Bang et l’évolution de Darwin et l’autre le créationnisme qui ne reconnait que la bible.

Portrait chinois, Stella Estelle Etoile

Si j’étais un livre je serais un conte de fée
Si j’étais un objet je serais une cage de Perroquet
Si j’étais un plat cuisiné je serais des feuilles de Vignes et des pâtes à la bolognaise
Si j’étais un animal je serais un chat
Si j’étais un pays je serais Israël
Si j’étais un personnage de fiction je serais Zorro
Si j’étais un film je serais Rabbi Jacob
Si j’étais une chanson je serais Armstrong
Si j’étais un bruit je serais une assiette qui tombe
Si j’étais un tableau je serais la Belle et la Bête
Si j’étais la météo, je serais le beau temp
Si j’étais une paire de chaussures je serais des baskets à scratchs
Si j’étais un sport je serais le basket-ball
Si j’étais une plante je serais les roses
Si j’étais un microbe je serais la saleté
Si j’étais le ciel je serais le paradis
Si j’étais une odeur je serais les fleurs
Si j’étais une texture je serais la soie

Portrait chinois, Florence

Si j’étais un livre je serais « Des Fleurs pour Algernon » de Daniel KEYES.
Si j’étais un objet je serais une boite en plastique transparent.
Si j’étais un plat cuisiné je serais une pizza.
Si j’étais un animal je serais un chat ou bien un opossum.
Si j’étais un pays je serais une nation anti-capitaliste.
Si j’étais un personnage de fiction je serais Daria MORGENDORFFER.
Si j’étais un film je serais Donnie Darko.
Si j’étais une chanson je serais « Sweet Dreams » reprise par Emily BROWNING.
Si j’étais un bruit je serais l’orage et la pluie qui tombe sur le toit.
Si j’étais un tableau je serais fait en nuances de bleus.
Si j’étais la météo, je serais la pluie.
Si j’étais une paire de chaussure je serais des baskets.
Si j’étais un sport je serais la gymnastique.
Si j’étais une plante je serais l’Aconit Napel.
Si j’étais un microbe je serais désinfecté immédiatement.
Si j’étais le ciel je serais l’aube.
Si j’étais une odeur je serais celle de ce parfum qui avait un bouchon cerclé rose et un prisme cristallin par dessus.
Si j’étais une texture je serais un plastique que l’on mâchouille.

La blanche neige attaque, Audrey

« Je me suis cachée, à l’abri. Ces monstres ne peuvent plus m’atteindre. Je peux enfin souffler un peu. Tout a commencé quand, en faisant un bonhomme de neige, je l’ai entendu murmurer quelque chose. C’était si bas que j’ai cru, au début, que je l’avais rêvé. Quelques secondes après, je vois ses lèvres bougées, exterminant mon doute d’une boule de neige en pleine figure. J’ai fait une grosse erreur : au lieu de courir et d’échapper à mon funeste destin, j’ai préféré ignorer l’évidence. J’ai donc continuer à modeler mon bonhomme jusqu’à ce qu’il essaie de me faire un câlin. J’ai appris plus tard que c’est comme ça qu’ils attrapent leurs proies. Ils leur font une embrassade qui les font fondre comme la neige en plein soleil. Moi, rapide comme l’éclair, je fonce hors de son champ d’attaque et me réfugie dans le désert. Il y fait tellement chaud que mon attaqueur ne risque pas de pointer le bout de son nez. Après avoir bu 6 litres d’eau pour éviter la déshydratation, je continue mon chemin. Avec le temps qui passe, je me construis un oasis. D’abord, je creuse le sol jusqu’à ce que l’eau s’en échappe. Ensuite, je construis ma cabane, qui n’est pas au fond du jardin, pour pouvoir m’y réchauffer la nuit. Quant à la nourriture, j’ai tous les insectes à ma portée. La journée, je la passe à lire et à rêver de retourner à la civilisation humaine. Ce n’est pas que les insectes m’ennuient, seulement ils n’ont pas eu le droit à des cordes vocales. Parler à quelqu’un me manque. J’en ai marre d’être toujours d’accord avec moi-même, ce n’est pas stimulant. J’ai besoin d’un challenge. Pour cette unique raison, je décide de retourner à la vie normale.
Ce que je vois m’horrifie grandement. Toutes les villes sont vides. D’après ce que je comprends, tous les humains sont confinés avec interdiction de faire les courses ou même de promener le chien.
Je me retrouve donc seule dans une grande ville. Je comprends à quel point je suis toute petite.
A ma gauche, deux bonhommes de neige, habillés en policier, débarquent et veulent m’arrêter pour résistance. D’après eux, je n’avais pas le droit de quitter mon lieu d’habitation. Comment leur expliquer que ma maison est une cabane au fond du désert. Je me rebelle en leur disant qu’ils ne m’arrêteront que quand ils ne fonderont plus au soleil. Malheureusement pour moi, ils ont une technique et me montrent qu’ils sont aussi solides que la pierre face à un soleil éclatant. Je décide donc de les affronter face à cette injustice du pouvoir. Il est temps de renverser le pouvoir !
Un combat est décidé entre le plus grand guerrier de neige et moi.
On se place dans une arène au milieu d’une foule en délire. Les supporters humains d’un côté et ceux qui soutiennent la neige de l’autre.
J’ai un peu la pression. C’est notre future qui se joue dans ce combat. Et si je perds ? C’est qu’il a l’air très costaud ce guerrier. Je mobilise le pouvoir de la Lune et du Soleil, je les mélange et les absorbe entièrement. Je suis prête à gagner. Il n’a qu’à bien se tenir, plus rien ne peut m’arrêter ! Je suis remplie d’énergies et de forces qui sont au-delà de toute compréhension humaine et neigeuse.
Je me mets en place, prête pour le combat. Le guerrier se met à grossir et grandir. Bien plus haut et fort que Godzilla et tous les super-héros réunis. Je cours vite, lui flanque un grand coup dans l’entre-jambe. Cela a pour effet de le propulser dans les airs, comme une fusée allant sur la Lune. Il disparaît dans la nature et tous les bonhommes de neige fondent d’un seul coup. J’ai gagné ! Tout redevient normal et je décide de passer chaque hiver cloîtrée dans la maison, la tête dans les livres. J’ai peur qu’ils se vengent. Comme j’ai rendue la force à la Lune et au Soleil, je me sens impuissante et faible. Vaut mieux restée protégée à l’intérieur.

• Ce n’est qu’une histoire ce que tu raconte, juste pour ne pas aller dehors. Ça n’est jamais arrivé !
• Comme un grand sage l’a dit, chaque histoire raconté s’est vraiment passé. Les histoires sont là où les souvenirs viennent quand ils sont oubliés.
• Qui t’a dit ça ?
• Mon Docteur ! Et il est hors de question que je mette les pieds dehors. Je ne veux pas me faire attaqué par un bonhomme de neige. »
  Pas très loin de cette maison, cachée des yeux observateurs, une main, faite avec de la neige, sort d’un tas. Un corps apparaît et marche en direction de la maison.

Si j’étais…, MFB

Si j’étais un livre je serais la symphonie pastorale
Si j’étais un objet je serais un billet de 50 euros
Si j’étais un plat cuisiné je serais des pâtes à la sauce tomate avec du comté
Si j’étais un animal je serais un tout petit lapin
Si j’étais un pays je serais l’autriche
Si j’étais un personnage de fiction je serais Liam Nesson (la liste de schindler)
Si j’étais un film je serais docteur Jivago
Si j’étais une chanson je serais les mots bleus
Si j’étais un bruit je serais la flûte de pan
Si j’étais un tableau je serais le baiser de gustav klimt
Si j’étais la météo je serais un doux soleil
Si j’étais une paire de chaussures je serais des nus pieds noirs à talons compensés
Si j’ étais un sport je serais danseuse
Si j’étais une plante je serais une violette
Si j’étais un microbe je serais un penicillium
Si j’étais le ciel je serais bleu ciel
Si j’étais une odeur je serais une soupe de légumes
Si j’étais une texture je serais de l’huile